Poétesse paysanne et figure majeure de la littérature bretonne, Anjela Duval allie langue populaire et engagement visionnaire. Écologie, spiritualité, identité ouverte : sa voix singulière défie le productivisme. Révélée en 1971, elle met sa vie au service d’un message d’enracinement lucide, jusqu’à l’épuisement.
Anjela Duval aujourd’hui Lire l’article »
La Bretagne présente un paradoxe troublant : ses habitants se déclarent heureux, mais ils affichent le taux de suicide le plus élevé de tout l’hexagone. Peut-on expliquer ce fort penchant au suicide par les bouleversements socioculturels brutaux du XXe siècle, qui ont pu fragiliser leur estime de soi collective ?
Suicide et culture sociétale en Bretagne Lire l’article »
Une vaste enquête révèle une dualité identitaire remarquable et stable, qui remet en question le mythe d’une identité française unique. L’identification bretonne, particulièrement forte en milieu rural et chez les locuteurs du breton et du gallo, se distingue par son caractère conciliant, compatible avec l’appartenance française et l’ouverture européenne.
Dualité d’auto-identification en Bretagne Lire l’article »
L’article analyse la construction mouvante de l’identité en Bretagne, envisagée comme récit plutôt que réalité. Inscrite dans une situation minoritaire, elle s’élabore dans le rapport à l’Autre, entre sélection d’éléments culturels, représentations de l’altérité et modalités d’intégration des personnes venues d’ailleurs.
Construction de l’identité en Bretagne aujourd’hui Lire l’article »
Loin des clichés communautaristes, les Bretons embrassent une identité du « cœur » plutôt que du sang. Les sondages révèlent une xénophobie nettement inférieure à la moyenne hexagonale et une acceptation majoritaire de la compatibilité entre identité bretonne et religion musulmane. Une leçon d’ouverture qui bouscule les préjugés.
Identité et altérité en Bretagne : le droit du cœur Lire l’article »
Le nationalisme explose partout, mais comment le définir ? La définition classique de Gellner « une nation, un État » explique les indépendantismes mais rate l’essentiel : nous sommes tous nationalistes sans le savoir. Une nouvelle approche propose de repenser ce phénomène à travers trois forces : pouvoir, émotion et orgueil national.
Retour sur une célèbre définition du nationalisme Lire l’article »
De terre d’exode à région d’accueil : la Bretagne a vécu une révolution migratoire depuis les années 1970. Après avoir vu partir 1,4 million de ses habitants, elle attire désormais de nouveaux arrivants, essentiellement européens. Un bouleversement qui redéfinit l’identité bretonne entre mémoire collective et nouveaux défis d’intégration.
Introduction (Bretagne. Migrations et identité) Lire l’article »
Les relations entre migrations et identité montrent trois dynamiques : une remise en cause des catégories migratoires traditionnelles avec l’extension du concept de diaspora, des stratégies d’accueil diverses selon les sociétés, et des réponses identitaires variables des migrants, comme le repli ou l’acculturation. Le cas breton illustre ce délicat équilibre.
Conclusion (Bretagne. Migrations et identité) Lire l’article »
Les Bretons : plus tolérants que la moyenne ? Cette enquête révèle des chiffres étonnants : seulement 23 % des Bretons estiment qu’il y a « trop d’étrangers », contre 70 % des Français. Plus surprenant, les autonomistes bretons figurent parmi les moins xénophobes, battant en brèche l’idée reçue d’un « repli identitaire » breton.
Éléments nouveaux sur les attitudes des Bretons envers les étrangers Lire l’article »
Deux modèles bretons s’affrontent : le « modèle blanc » catholique, collectiviste et axé sur l’agriculture, et le « modèle rouge » républicain, individualiste et privilégiant l’école. Face à eux, l’anarchiste Émile Masson propose une troisième voie qui concilie libération individuelle et défense collective de l’identité bretonne.
Nouvelle approche du « modèle breton » Lire l’article »