La revendication identitaire peut renforcer la démocratie si elle reconnaît les individus dans leurs réalités culturelles. En Bretagne, les mutations sociales, économiques et culturelles contrastent avec l’immobilisme politique. Face à la crise agricole, à l’urbanisation et à la mondialisation, un projet démocratique et fédéraliste demeure à construire.
Construire ensemble (2000) En savoir plus
Cette interview porte sur le nationalisme breton, rappelant que la Bretagne fut un État indépendant au Moyen Âge. Aujourd’hui, un sentiment patriotique existe, mais le nationalisme reste minoritaire et controversé. L’autonomisme apparaît comme une alternative modérée. L’avenir pourrait voir une régionalisation accrue, voire une autonomie bretonne dans un cadre européen.
Où l’on reparle des nationalistes bretons (2000) En savoir plus
Le dynamisme culturel breton est accusé de dérives réactionnaires, mais ces critiques occultent la réalité historique, le faible ancrage de l’extrême droite en Bretagne et sa vitalité démocratique. Revendiquer son identité ne relève pas du repli, mais d’une recherche de dignité et d’autonomie. La France devrait le reconnaître et dépasser son modèle stato-national affaibli.
La France doit accepter la Bretagne (2000) En savoir plus
L’interview porte sur le recours à la violence en Bretagne après un attentat mortel contre un McDonald’s. Une crise du modèle breton est évoquée, qui contraste avec le renouveau culturel. Les clandestins visent désormais des symboles de la mondialisation plutôt que l’État, ce qui évoque un glissement vers l’extrême gauche.
On assiste à une crise du modèle breton (2000) En savoir plus
L’interview concerne l’identité bretonne, évoquant sur la dévalorisation historique du gallo, souvent perçu comme un « français déformé », et la fracture entre bretonnants natifs et néo-bretonnants. Elle souligne la nécessité de créer des passerelles culturelles, valorise le fédéralisme plutôt que le séparatisme, et appelle à une revalorisation collective et équilibrée des langues bretonnes.
Une réflexion sur l’identité bretonne (2000) En savoir plus
L’interview souligne que l’identité bretonne se construit davantage qu’elle ne se transmet, mêlant individualité et appartenance collective. En butte à des blocages politiques, cette identité est vécue avec émotion. Elle requiert reconnaissance et dialogue. L’avenir repose sur une gestion politique harmonieuse, qui intègre multiculturalisme, autonomie et une Europe démocratique élargie.
L’identité, on la produit plus qu’on ne la reproduit (1999) En savoir plus
Cette interview dénonce l’incurie face aux marées noires en Bretagne, notamment après le naufrage de l’Erika, imputé à la faiblesse des contrôles sur les navires et à l’inefficacité de l’État français. Elle plaide pour une autonomie régionale renforcée, une meilleure surveillance maritime et la création d’institutions mondiales pour réguler les multinationales polluantes.
Inadmissible marée noire (1999) En savoir plus
Cet article souligne que le Gwenn-ha-du symbolise l’unité de deux cultures bretonnes : bretonnante et gallèse, et qu’il incarne à la fois histoire et modernité. Adopté surtout par les marins et les manifestants, il est devenu un symbole populaire de fierté, qui exprime la dignité et l’adhésion à une Bretagne sans honte ni haine.
Ce que m’inspire le Gwenn-ha-du (1999) En savoir plus
L’article rappelle que la Bretagne n’a jamais été un bloc réactionnaire, mais un territoire en grande partie progressiste. Il critique l’assimilation forcée au nom de l’universalisme républicain français, qui nie les droits collectifs culturels. Il prône une République mondiale respectant diversité et pluralisme, au-delà du nationalisme français figé.
Les Bretons n’ont pas de leçons à recevoir (1999) En savoir plus
L’identité bretonne, longtemps stigmatisée, est aujourd’hui valorisée grâce aux militants culturels. Elle se construit individuellement, mêlant héritage et modernité, au-delà des clichés. Face à l’absence de reconnaissance publique et politique en France, la Bretagne montre une vitalité culturelle et économique qui appelle à une reconnaissance politique dans un cadre européen.
L’identité bretonne aujourd’hui (1999) En savoir plus