Identité bretonne

L’interview concerne l’identité bretonne, évoquant sur la dévalorisation historique du gallo, souvent perçu comme un « français déformé », et la fracture entre bretonnants natifs et néo-bretonnants. Elle souligne la nécessité de créer des passerelles culturelles, valorise le fédéralisme plutôt que le séparatisme, et appelle à une revalorisation collective et équilibrée des langues bretonnes.

L’interview souligne que l’identité bretonne se construit davantage qu’elle ne se transmet, mêlant individualité et appartenance collective. En butte à des blocages politiques, cette identité est vécue avec émotion. Elle requiert reconnaissance et dialogue. L’avenir repose sur une gestion politique harmonieuse, qui intègre multiculturalisme, autonomie et une Europe démocratique élargie.

Cet article souligne que le Gwenn-ha-du symbolise l’unité de deux cultures bretonnes : bretonnante et gallèse, et qu’il incarne à la fois histoire et modernité. Adopté surtout par les marins et les manifestants, il est devenu un symbole populaire de fierté, qui exprime la dignité et l’adhésion à une Bretagne sans honte ni haine.

L’article rappelle que la Bretagne n’a jamais été un bloc réactionnaire, mais un territoire en grande partie progressiste. Il critique l’assimilation forcée au nom de l’universalisme républicain français, qui nie les droits collectifs culturels. Il prône une République mondiale respectant diversité et pluralisme, au-delà du nationalisme français figé.

L’identité bretonne, longtemps stigmatisée, est aujourd’hui valorisée grâce aux militants culturels. Elle se construit individuellement, mêlant héritage et modernité, au-delà des clichés. Face à l’absence de reconnaissance publique et politique en France, la Bretagne montre une vitalité culturelle et économique qui appelle à une reconnaissance politique dans un cadre européen.

L’identité bretonne se distingue des mouvements identitaires extrémistes par son absence de racisme et son attachement à l’histoire et à la terre. Ouverte et métissée, elle valorise la culture locale tout en participant activement à l’Europe et en questionnant la reconnaissance démocratique des minorités.

Glenmor définit la bretonnitude comme une appartenance née de l’enfance et de l’environnement culturel, ouverte aux arrivants intégrés. Il valorise l’individu et la convivialité bretonne, sans attacher l’identité à la langue bretonne exclusivement. Critique du militantisme élitiste, il appelle à un mouvement populaire fort pour obtenir autonomie et pouvoir réel en Bretagne.